Pourquoi changer des dollars en euros à Paris plutôt qu’aux États-Unis ?

Pourquoi changer des dollars en euros à Paris plutôt qu’aux États-Unis ?

Que vous soyez de retour d’un petit voyage aux États-Unis ou que vous soyez un touriste possédant des dollars, il va falloir les changer pour obtenir des euros et profiter de Paris !

En effet, plusieurs options vous permettent de vous procurer des euros à partir de dollars restés au fond de votre valise. Toutes ne présentent pas les mêmes avantages et inconvénients. Prenez ainsi la mesure de chaque possibilité qui s’offre à vous pour planifier aussi bien votre voyage aux États-Unis que votre retour sur le plancher des vaches. De nombreux bloggeurs vous proposent de vous aider à préparer votre voyage aux US selon vos moyens. Faites-vous aider !

Acquérir des euros à Paris ou en Amérique, quelle différence ?

Le taux de change du dollar à l’euro, fixé aussi bien par l’inflation que la fuite des capitaux ou la confiance témoignée d’un pays envers l’autre, est en constante évolution. Les banques nationales actualisent quotidiennement le taux de référence de chaque monnaie prise en charge. Pourtant sa volatilité le rend particulièrement sensible à la loi de l’offre et la demande.

En France, on peut ainsi lire le cours de l’euro et du dollar : EUR/USD=0,9786/1,0879. Aux États-Unis, il se lirait USD/EUR=0,9192/1,0219. Pour un ressortissant français désirant se munir d’euros, ce n’est pas la même chose. Alors qu’à Paris, une telle opération de change correspond à une vente (puisqu’il vend de la monnaie locale pour acquérir des euros), outre-Atlantique, il achètera de sa devise en échange de dollars. 

Les valeurs d’achat et de vente sont systématiquement indiquées dans les bureaux de change du monde entier. Les premières sont systématiquement plus faibles que les deuxièmes. Pour changer des dollars en euros, un Parisien se référera donc à la colonne “achats” en cas de change sur place aux États-Unis. Il se referera à celle des “ventes” une fois rentré chez lui.

Des petites coupures en trop ?

Même une planification soigneuse de son budget risque de ne pas suffire à un séjour aux États-Unis. Vous pouvez toujours bien évidemment retirer des dollars dans un distributeur. Soyez néanmoins conscients que des frais bancaires seront prélevés. Les commissions appliquées par les banques locales comme par les banques françaises émettrices sur les retraits internationaux sont nombreuses. Une fois les chiffres additionnés, un montant non négligeable peut être atteint. Certaines cartes de banque numérique sont plébiscitées par les Globe-trotters, mais pour la rentabiliser, il faut plusieurs voyages.

Au moment de rentrer en France, il vous restera surement quelques dollars. Vous pouvez tout dépenser à l’aéroport pour acheter les derniers petits souvenirs. Vous pouvez également attendre d’être de retour à Paris pour comparer les taux de rachat.

Attention, ne changez pas vos dollars ou autres devises dans les aéroports. Le change de devises, y compris de monnaies aussi courantes que le dollar et l’euro, est soumis à des frais exorbitants. La forte demande, conditionnée par un intense flux humain, motive les cambistes à y appliquer des commissions permettant une marge de bénéfice conséquente. A leur décharge, les loyers dans les aéroports sont élevés et les frais plus importants. Ce n’est donc pas dans les aéroports que vous trouverez du dollar pas cher !

Les valeurs d’achat des devises étant plus faibles, un Français serait tenté d’acquérir ses euros dans les bureaux de change américains. Ces opérations sont malgré tout soumises aux frais les plus irréguliers : en France comme en Amérique, les cambistes établissent en effet leur marge à partir de la vente de leurs devises, sur lesquelles les commissions varient sensiblement d’un comptoir à l’autre. 

Préférer Paris ?

Lorsque vous vendez vos dollars contre des euros, la valeur des frais appliqués par les cambistes demeure variable. Certes, les bureaux de change cherchent à acquérir des devises au meilleur prix et adaptent leurs commissions en conséquence. Elles demeurent pourtant plus avantageuses pour les particuliers, l’acquisition de dollars pouvant parfois être compliquée pour les comptoirs. Le dollar est la devise la plus vendue pour les changeurs. Elle est donc très recherchée !

Certains prestataires comme le CCOpéra proposent même des services spéciaux adaptés aux globe-trotters chevronnés. Selon certaines conditions, une garantie de trois mois promet le rachat garanti du moindre dollar acheté sur 30 % du montant initial. Une option complémentaire garantit également la reprise au même taux de 100 % de la commande.


Échanger ses dollars inutilisés en euros à Paris plutôt qu’aux États-Unis promet en tout cas, pour les locaux, plus de garanties, avec davantage de confiance envers les structures démarchées.